Dispensation à l’unité : l’USPO appelle les pharmaciens à ne pas se porter volontaires
L’USPO a toujours été opposée à la dispensation à l’unité.
Les conditions de l’expérimentation de la dispensation à l’unité d’antibiotiques sont inqualifiables pour les pharmaciens.
Plus de 15 mentions sont à inscrire sur l’étiquette du conditionnement remis au patient dont le nom de la spécialité, La composition qualitative et quantitative en substances actives par unité de prise, les conditions de conservation, etc.
1 000 euros pour la durée totale un an) de l’expérimentation seront versés aux officines volontaires.
En outre, cette expérimentation n’associe ni les patients ni les médecins.
La non-observance des traitements renforce en effet l’antibio-résistance. L’adhésion des patients à leur traitement est donc essentielle.
Les prescriptions doivent correspondre à l’AMM des antibiotiques et aux recommandations de la HAS. Les bonnes pratiques entre les médecins et les pharmaciens en la matière doivent par conséquent être renforcées.
La délivrance d’antibiotiques à l’unité ne résoudra pas ces problèmes.
Cette expérimentation renvoie le pharmacien à un simple rôle de distributeur de comprimés, qui devra découper des blisters avec sa paire de ciseaux. Ce qui constitue sans aucun doute une belle avancée au regard de la loi HPST !
Pour ces raisons, l’USPO appelle tous les pharmaciens à ne pas se porter volontaires pour l’expérimentation de la dispensation à l’unité.