Négociations conventionnelles avec l’Assurance Maladie : retour sur un avenant plus que décevant !
Que va-t-il se passer maintenant ?
Avec la décision unilatérale d’un syndicat de signer seul l’avenant économique le 10 juin dernier, et la publication de l’arrêté au Journal officiel début juillet, il va non seulement s’appliquer à l’ensemble de la profession au regard des règles de représentativité qui régissent notre profession (il faut au moins 30 % des voix aux élections URPS pour signer un accord qui vaut extension à toute la profession, ce qui est le cas des deux syndicats), mais cela met également un terme définitif à la poursuite des négociations avec l’Assurance Maladie, et donc à un possible meilleur accord pour améliorer la marge des pharmacies.
Avec la dissolution surprise de l’Assemblée Nationale annoncée le 9 juin par le Président de la République, la profession aurait eu une opportunité en or de pouvoir réellement peser sur les nouveaux députés et le nouveau Gouvernement ! Or cette signature précipitée a compromis gravement l’influence des pharmaciens
auprès des nouveaux élus puisque leur cas est désormais considéré comme réglé !
Que compte faire désormais l’USPO ?
Comme depuis sa création en 2001, l’USPO a vocation à défendre tous les pharmaciens titulaires et toutes les pharmacies, sans exception ! Elle a démontré dans ces négociations qu’elle n’entendait pas céder un pouce de terrain, compte tenu des difficultés croissantes de nombreuses officines depuis
trois ans.
Même si une grande partie de la profession ne comprend pas cette décision de signer si vite, l’USPO fera son maximum auprès du nouveau Gouvernement pour réclamer la préparation dans les meilleurs délais d’un nouvel avenant économique portant spécifiquement sur les biosimilaires et les hybrides, et ensuite préparer au mieux des mesures positives pour le PLFSS 2025 !
