Mobilisation générale des pharmaciens – Attente de l’arbitrage du Premier Ministre
Depuis la décision unilatérale de la Direction de la Sécurité Sociale de baisser drastiquement le plafond des remises génériques (de 40 % à 20-25 %), la viabilité des officines est gravement menacée.
Cette mesure, présentée lors des réunions interministérielles des 20 et 27 juin, entraînerait une perte estimée à 600 millions d’euros pour le réseau, avec des conséquences dramatiques : fermetures d’officines, suppressions d’emplois, réduction des horaires, pénuries aggravées, etc.
Le 1er juillet, les professionnels de santé ont manifesté à Paris. En réponse, le gouvernement a publié un arrêté le 3 juillet, maintenant provisoirement le plafond actuel…mais seulement pour un mois, sans réelle volonté de dialogue.
📑Ce que nous demandons :
- le gel immédiat de cette réforme visant à diviser par deux le plafond des remises génériques,
- la protection du réseau officinal, pilier indispensable de l’accès aux soins,
- une véritable négociation structurelle sur l’ensemble des leviers d’économies en santé,
- la publication des textes autorisant la substitution des biosimilaires, génériques et dispositifs médicaux éligibles incluant les remises,
- et l’évaluation de la pertinence des prescriptions onéreuses.
📍Avec plus de 146 000 emplois et des milliers d’officines en zones fragiles, la pharmacie est souvent le dernier accès aux soins de proximité. L’USPO refuse que le maillage officinal soit sacrifié1.
Pour défendre notre métier et sauver le maillage officinal partout sur le territoire, nous avons interpellé directement le Premier Ministre par un courrier le vendredi 4 juillet afin de demander un arbitrage clair et courageux.
Il est temps que Matignon sorte du silence et choisisse son camp : celui des pharmacies de proximité, des patients et des territoires… ou celui des intérêts industriels portés par Bercy.
Consulter toutes les communications de l’USPO depuis notre mobilisation.
