Nous avons mené une opération phare : le repérage du risque cardio-vasculaire. Il fait l’objet d’un plan pluriannuel avec l’ARS. Nous travaillons actuellement avec le groupe de travail de la Commission Paritaire Nationale pour élargir ce dépistage à l’ensemble du territoire national. Plus de 10 ans après, les innovations essaimées dans la région par les URPS pourraient s’appliquer dans le champ conventionnel.
En parallèle, il y a l’accompagnement au sevrage tabagique, pour les patients identifiés dans le cadre du repérage du risque cardio-vasculaire ou le dépistage de l’ostéoporose. Nous proposons un accompagnement aux nouvelles pratiques professionnelles : le développement des entretiens oncologiques, les BPM (accompagnés par des revues de cas), le déploiement du TROD angine à l’officine… Nous avons mené une grande campagne sur la santé environnementale autour des 1000 premiers jours de la vie, avec plusieurs séquences sur les cosmétiques, l’allaitement ou la qualité de l’air. L’objectif étant de montrer la plus- value du pharmacien en termes d’accompagnement dans l’allaitement maternel ou de faire le lien avec l’entretien pharmaceutique « asthme » dans le cadre de la qualité de l’air pour diminuer les facteurs déclenchants par exemple. Nous irons plus loin l’année prochaine avec une action sur le développement durable et la RSE dans les officines.
Une particularité dans notre région : les URPS travaillent ensemble. Nous sommes dans les mêmes locaux, ce qui nous permet d’avoir des dynamiques d’interprofessionnalité.
Nous accompagnons ensemble les projets d’exercice coordonné dans les territoires.
Le pharmacien de demain sera de plus en plus clinicien et aura un rôle prépondérant dans la prévention et l’orientation dans le système de soins.