Vente en ligne de médicaments – un accord avec la profession indispensable !
Présenté au Conseil des Ministres du 5 février et examiné par le Sénat début mars, le projet de loi « ASAP » prévoit la création de plateformes de vente en ligne, des locaux extérieurs à l’officine pour réaliser une activité pharmaceutique et l’exclusion d’une partie du chiffre d’affaires, comme la vente en ligne ou la parapharmacie, pour fixer le nombre de pharmaciens adjoints.
L’USPO s’est fortement mobilisée avec l’ensemble de la profession contre ce projet en totale contradiction avec l’évolution du métier de pharmacien que nous construisons depuis deux ans avec le Ministère de la santé et l’Assurance Maladie en accord avec le plan « Ma santé 2022 ».
Attachés aux pharmacies d’officine de proximité, les Sénateurs ont déposé de nombreux amendements afin de modifier ce projet de loi en cohérence avec notre demande. Ces derniers partagent notre vision sur l’évolution de notre profession et sont favorables à la réforme de notre économie et de notre métier, engagée depuis deux ans.
Nous travaillons encore avec le Ministère de la santé pour stabiliser une nouvelle rédaction de cet article 34 afin qu’elle soit adoptée par une large majorité au Sénat avec le soutien du Gouvernement.
La profession et le Ministère de la santé devront se réunir, à nouveau, cette semaine.
Nous rappellerons nos lignes rouges :
- Pas de plateformes de vente en ligne de médicaments,
- Pas d’activité pharmaceutique dans des locaux déportés,
- Pas d’exclusion d’une partie du chiffre d’affaires hormis la part des médicaments au-dessus de 1 930 euros pour fixer le nombre de pharmaciens adjoints.