Danger sur le plafond des remises génériques : répondez à notre sondage !

Chers Consœurs et Confrères,
Le 6 mai dernier, un arrêté étendant le plafond de 40% aux remises sur les médicaments princeps avec tarif forfaitaire de responsabilité (TFR) ou ceux dont les prix ont été alignés sur ceux des génériques a été publié, mais son application s’arrêtera brutalement au 1er juillet prochain.
Quid de la pérennité de nos remises génériques après cela ?
Rappelons que ces remises représentent jusqu’à 30% de l’excédent brut d’exploitation (EBE) des officines, voire plus pour les pharmacies situées en milieu rural. Comment le gouvernement peut-il partager une vision si court-termiste en la matière alors que l’économie officinale est déjà mise à rude épreuve ?
En mars dernier, nous avons officiellement sollicité l’ouverture d’un avenant 2 lors d’une table ronde à Pharmagora où j’intervenais aux côtés de l’Assurance maladie. Depuis cet appel à négocier, nous avons été reçus par le conseiller santé du Premier ministre et par la conseillère financement et produits de santé du Ministre de la santé, sans que concrétisation s’ensuive.
Il est temps que les pouvoirs publics constatent les dégâts systémiques générés par des décisions politiques déconnectées de l’activité officinale, comme l’ont été les textes d’application relatifs aux “territoires fragiles”.
A ce titre, j’ai besoin de vous pour documenter l’impact concret et les conséquences économiques et territoriales qu’engendrerait la baisse du plafond des remises génériques.
Je vous invite donc à remplir avant le 11 juin le sondage ci-dessous :
L’Etat doit être à la hauteur d’une part des objectifs de santé publique nécessaires à nos concitoyens et auxquels les pharmaciens continuent de contribuer, et d’autre part, des besoins de l’officine, lieu privilégié de l’accompagnement du patient au quotidien.
L’USPO réitère l’urgence d’ouvrir des négociations conventionnelles pour un avenant 2 et demande à toute la profession de se préparer à une mobilisation massive et rapide si la négociation ne s’avérait pas à la hauteur des enjeux.
Je compte sur vous, répondez au sondage !
Bien confraternellement,
Pierre-Olivier VARIOT, Président de l’USPO